La SCIC L’ARBAN a été créée le 15 octobre 2010 par transformation de l’Association pour la Promotion de l’Eco-Habitat sur le Plateau de Millevaches (APEHPM), à l’issue d’un travail de préfiguration d’environ deux ans.
Le projet, porté dès l’origine par un collectif d’acteurs très divers (des habitants, de futurs habitants, des associations – De Fil en Réseaux, Le Champ des Possibles, Energies pour Demain -, des élus…), a d’emblée cherché à répondre aux difficultés observées localement en matière d’accès au logement. C’est là sa raison d’être.
Quelles sont ces difficultés ?
Une demande de logement insatisfaite
• Des habitants attendent trop longtemps la maison qui leur conviendrait et doivent se contenter d’un habitat temporaire, voire précaire.
• Le logement locatif, et notamment celui des personnes modestes, ne présente pas toujours une qualité suffisante pour faire face aux coûts de plus en plus élevés de l’énergie.
• Des gens, jeunes ou non, veulent venir s’installer sur le plateau de Millevaches mais ils ne trouvent pas de logement et, pour certains, repartent.
Sur le plateau, trouver une bonne solution pour habiter constitue donc souvent un parcours du combattant… et un frein à la venue des nouveaux habitants dont le territoire a pourtant besoin.
Un parc de logements anciens partiellement vacant
• Les logements anciens situés au cœur des bourgs répondent difficilement aux attentes des habitants par manque de luminosité, d’espaces extérieurs privatifs, de qualité thermique.
• Dans le même temps, les propriétaires ont du mal à financer des réhabilitations parfois très coûteuses, qui leur permettrait de valoriser leur patrimoine bâti.
Sur le plateau, la réutilisation du parc bâti ancien est un enjeu essentiel pour redonner envie aux gens de vivre dans les bourgs… mais elle se heurte à des freins très lourds.
Une urbanisation mal maîtrisée
• On construit parfois loin des bourgs et des services, entraînant une dépendance à la voiture et un éloignement des lieux d’habitation préjudiciable au développement de la vie sociale.
• L’éparpillement des constructions conduit à une dégradation de la qualité des paysages et entraîne une extension coûteuse des réseaux.
• Pendant ce temps, les logements au centre des bourgs sont fréquemment inoccupés, donnant une image dégradée des villages.
Au cœur du Parc naturel régional de Millevaches, il est donc impératif d’agir en faveur d’une urbanisation réfléchie par tous et respectueuse du territoire.